des Hurleurs de Randon

des Hurleurs de Randon Griffon bleu de Gascogne

Griffon bleu de Gascogne

CHASSE DU 22 SEPTEMBRE 2008

CHASSE DU 22 SEPTEMBRE 2008

Aujourdhui 22septembre 2008, vent du nord, il a plut toute la nuit, j'ai decouple mes six griffons bleu dans la vallee du lot chez un ami.Le temps est maussade et nous ne sommes pas tres motives car il pleut encore.Nous decidons d'aller attaquer un versant à l'abri du vent dans une luzerne au milieu des bois.Apres s'etre "vides" les chiens sont prets à chasser.nous avançons dans la prairie et dès les premiers metres les chiens ont connaissance de leur voie préferée.La voie semble etre bonne enfin après des semaines de secheresse on va en avoir plein les oreilles.Après s'etre échauffés dans la luzerne Savane et Aramis font le bord du bois immediatement suivi par les autres.Nana trouve la sortie de la pature et la meute empaume la voie à pleine gorge ,le lievre est peut etre debout?
Au bout d'une centaine de mettre dans un lande parsemée de pin sylvestres on arrive aux premieres ruses je laisse faire les chiens ,le capucin est peut etre au pied d'un genevrier ou d'un buis.Savane ,Ardente et Altesse fouillent le territoire et les buissons a la recherche d'un indice.Soudain, plus bas au bord d'un taillis Blason donne deux coups de voix.Je regarde il semble marquer une entree aussitot le doute m'envahi Blason est jeune et je vois sortir à 50m de lui deux cheuvreuils ,il semble les ignorer. Aussitot la meute rallie et rentre dans le taillis dense :c'est presque un roncier. Apres une dizaine de metres il semble que les chiens n'ont plus connaissance de la voie:le lièvre ne doit plus etre très loin. Aussitot les lanceurs ont compris et commencent a faire leur travail:Savane et Altesse sentent le lièvre proche et commencent à "casser du bois".On a decouple depuis une vingtaine de minutes et le lancer est proche .Le lièvre gicle au nez de Savane un coup de voix et toute la meute rallie .je ne peut pas traverser ce taillis et suivre les chiens aussi je decide de remonter au chemin et de laisser faire les chiens.mon ami etant plus bas voit le lièvre passer tout près d'une maison et ruser.La meute arrive et a du mal à relever le defaut perturbée par les aboiements des chiens de la maison.Savane s'ecarte un peu de la meute et quete plus loin, elle reprend connaissance de la voie et aussitot la meute rallie.Etant plus haut j'entend la meute qui relance.Le capucin se met à battre le bois.plus la menée dure plus les defauts sont relevés rapidements .On en a enfin plein les oreilles , ce qui n'a pas ete le cas en general depuis l'ouverture .J'entend la meute qui remonte vers le lancer puis part en suivant le chemin une cinquantaine de metres plus bas .Je suis la meute sur le chemin et vois sortir le lièvre au chemin il vient droit sur moi arrivé a une trentaine de metres de moi je lève le fusil et stoppe net sa course.Je regarde ma montre cela fait 1h15 qu'il poursuivait sa course folle. C'est un beau male qui a la pesée accusera 4kg150 .Les chiens arrivent et mordent dedans.Je les felicite et me dirige vers le vehicule satisfait du travail des chiens et de la surete dans la voie.


DIDIER VALETTE


CHASSE DU 11 NOVEMBRE 2008

Mardi 11 novembre 2008

 

Au réveil il y a de nouveau ce vent du nord-est qui souffle. Et c’est avec peu d’espoir que nous faisons monter les chiens dans le Pick-up. Nous décidons de partir vers les « salassieyros » car ainsi nous serons un peu à l’abri du vent. Nous découplons sept chiens, après avoir foulé la prairie Aramis et Blason ont connaissance d’une voie. Les autres chiens rallient et travaillent. Savane comme à son habitude après avoir mis son nez où Aramis donnait va de suite faire les rives de la prairie et méthodiquement explore chaque issue possible. Le reste du lot s’éloigne en suivant une voie et se dirige vers une parcelle de genêts. Soudain dans cette direction Savane donne des coups de voix pour appeler le reste du lot. Dans les genêts le travail est difficile mais Nana et Nistos sortent de l’autre coté en donnant le lièvre n’est pas resté là. La meute traverse une autre prairie et se dirige au bois. Après avoir trouvé une fausse entrée Savane et Aramis reviennent faire le bord du bois. Savane rentre d’une dizaine de mètres et rameute tout le monde. A l’intérieur il n’est pas facile de survivre, arbres cassés, ronces, genêts. Nous avons pénétré d’une cinquantaine de mètres quand je n’entends plus la voix de Savane et Armais : Le lièvre n’est pas loin je m’approche et vois tous les chiens qui s’activent Aramis et Savane ne disant toujours rien. Altesse ayant compris explore tous les buissons et recoins, elle met son nez dans une vieille souche de hêtre qui a rejeté et le lièvre gicle à son nez ! Il est 9h20. Toute la meute se lance à sa poursuite. François le voit déboucher du bois et se diriger droit sur lui. Arrivé à 3 mètres de lui il oblique traverse une prairie et rentre au bois ? Les deux N semblent accuser le coup mais s’accrochent. Dommage que Ardente et Urfa soient au chenil avec leurs chiots.

Pendant plus de 30m une menée rapide et sonore aura lieu dans les bois. Le vent aidant, j’entends les chiens redescendre et je me dirige de façon à revoir la chasse. J’arrive sur le chemin en même temps que 5 chiens. Et là plus rien comme si notre ami avait volé : c’est le premier gros défaut auquel j’assiste. Les chiens s’activent mais rien. Les deux vieux chiens en profitent pour rallier. Les chiens se mettent à ouvrir un peu en tout sens, aussi plutôt que de faire les devants, je préfère laisser travailler les chiens et patiente. Puis Nana et Savane trouve une voie à plus de 200m les autres rallient et petit à petit les chiens s’échauffent et avancent. Mon fils court devant et il voit notre ami qui traverse un pont en béton et revient sur ses pas. Il a plus de 600m d’avance. Pendant ce temps les chiens travaillent le forlonger de plus en plus vite et au pont la ruse est vite travaillée. Puis 150m plus loin les chiens relancent à vue le lièvre dans des petits genêts, il s’en suit une menée vive et très sonore. Au bout d’un kilomètre le lièvre prend la route et là Aramis prend les choses en main et tire tous les chiens sur le goudron au bout d’environ 200m, il entre à nouveau au bois et les chiens avancent assez vite. Là le terrain étant difficile et sale nous écoutons le travail des chiens qui semblent s’en donné à cœur joie.

 

Ils prennent la direction de la Commune voisine, nous décidons de prendre le 4 x4 pour arrêter les chiens qui ne vont plus chasser longtemps sur notre territoire ? Tout à coup nous apercevons le lièvre qui croise un champ. Nous descendons de la voiture les chiens arrivent. L’oreillard a moins de 150m d’avance sur les chiens qui descendent à vive allure aussi nous décidons d’arrêter la chasse car là nous ne sommes plus chez nous et nous ne voulons pas faire prendre un lièvre hors de notre territoire.

Dommage se sera pour une autre fois. Nous flattons nos chiens qui vu le biotope ont du croiser d’autres animaux et sont bien restés groupés sur leur animal de chasse.

Nous rentrons avec quelques bons souvenirs. Merci Câline, Blason, Aramis, Altesse, Savane, Nistos et Nana pour cette belle chasse.  

 

DIDIER VALETTE